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Qu’es ce que la norme EN 13 422 + A1 pour les cônes de signalisation ?

En général, l’évocation d’une norme européenne évoque plus un ennuie administratif qu’une source de joie intense , surtout quand cette norme se prénomme EN 13422 + A1. Pourtant,  en ce qui concerne les cônes il n’y a rien de bien compliqué.

Quant au nom il est plutôt simple : EN vaut pour « European Norm », 13422 est le numéro de la norme et +A1 signifie qu’il a eu un amendement à cette norme. Dans ce cas, l’amendement date de 2009.

Voyons maintenant en quoi consiste cette norme. Il s’agit tout simplement de définir les dimensions, poids et résistance du cône de signalisation. Tous ces éléments sont détaillés dans les chapitres ci dessous :

  • En premier lieux, le test de stabilité : article 6.2.1

Conditions du test:

  1. Les échantillons ont été conditionnés à 20 ± 2 °C pendant 2 heures avant le test.
  2. Une surface de référence horizontale est obtenue grâce à une cale de 12 ± 2 mm d’épaisseur

Le cône ne doit pas se retourner pendant l’application de la force spécifiée dans la norme. Ci-dessous le tableau des forces d’essai exercée horizontalement (en Newton)

Dispositif conique

Classe de Masse

Hauteur en mm

W1 et W2

W3

>900 = ou < 1000

13

13

>750 =ou < 900

7,4

9,3

>500 =ou < 750

6

7

>450 =ou< 500

5

6

>300 =ou< 450

5

6

 

La suite du test se déroule ensuite selon le schéma ci-dessous

dessin test 7.5Le test est réussi lorsque le cône résiste à la force appliquée.

  • Aspect diurne des surfaces non réfléchissantes : article 6.1.2.2

    Déterminer la chromaticité et le facteur de luminance β en conditions sèches.

    Les cônes doivent avoir une chromaticité et facteur de luminance β au moins égale au tableau ci dessous:

Corps du cône Rouge

X=0,627

Y=0,320

Z=0,05

B=0,22

Cette étape est cruciale car elle détermine la visibilité du corps du cône le jour, car si la couleur des cônes est Rouge/orange c’est bien pour être le plus visible de jour. En effet la couleur orange est une des seule à ne pas être présente naturellement dans la nature, ce qui augmente sa visibilité lorsque nous sommes au volant.

  • Test de Rétroréflexion des surfaces rétroréfléchissantes : article 6.1.2.3

    On mesure le coefficient de rétroréflexion des bandes réfléchissantes à l’état neuf en utilisant un illuminant A conformément aux procédures définies dans la publication CEI 54.2 : 2001. La classe R2A correspond à la classe 2 microbillée, souvent appelée « alvéolée » (cf article sur la bande microprisme ici). Aujourd’hui elle est de plus en plus remplacée par la classe R2B qui elle, utilise la technologie microprismatique. Le microprisme est beaucoup plus efficace, surtout par temps de pluie où il ne pert presque aucune de ses qualités de réflexion. De plus il concentre la lumière en un seul est unique point ce qui lui permet d’être visible de bien plus loin.

    Lors du test la bande est testée dans des conditions sèches puis humides, la différence entre ces deux tests ne doit pas être inférieure ou égale à 70% de la valeur initiale.

Dans les tableaux ci-dessous, toutes les mesures sont exprimées en Candela par mètre carré (cd.lx-1.m-2)

R2AR2B

Le test est pratiqué selon le schéma ci-dessous :

Si vous souhaitez en savoir plus et connaître les résultats obtenus par nos bandes Classe 2 cliquez-ici

  • Test d’adhésion des surfaces rétroréfléchissantes : article 6.2.3

Dans ce test, on utilise un scalpel pour effectuer une incision verticale au travers de la surface rétroréfléchissante et du corps du cône sur toute la hauteur de la bande.

Une fois l’entaille achevée, aucune partie du matériau rétroréfléchissant en contact immédiat avec le corps du cône ne doit s’en séparer sur plus de 25mm à partir de la ligne d’entaille.Sans titre - 1

  • Test de résistance à la chute : article 6.2.2

L’essai de chute doit être effectué sur des échantillons conditionnés à des températures de 32°C et –18° C pendant 2 heures dans la minute qui suit le retrait du cône de son milieu de conditionnement.

L’échantillon doit être suspendu avec son axe vertical à l’horizontale. Dans cette position, la partie inférieure du cône doit se situer à 1500mm au-dessus de la surface de référence horizontale fixe. resistance au froid

Le cône ayant été lâché de sa position, aucune partie ne doit se séparer, se briser ou se déplacer lors du choc

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